La Mongolie comblera les amateurs de nature sauvage et de vie nomade. Des grandes dunes blondes et montagnes noires du Gobi, pays des éleveurs de chameaux, aux prairies et montagnes boisées du Khangaï, le massif montagneux du centre et jusqu’au cœur de l’Altaï, le haut massif montagneux de l’ouest, les mongols et Kazakhs se déplacent au gré des saisons sur les pâturages, maintenant un mode de vie ancestral parfaitement adapté à leur environnement.
Pour ces peuples de cavaliers, la propriété du sol n’existe pas et les déplacements, qu’ils s’effectuent en camion, en caravanes de chameaux ou chariots tirés par des yacks, obéissent à des concepts élaborés par des siècles d’adaptation. Les éleveurs savent parfaitement tirer partie des cycles naturels de la végétation. Sur ces immenses territoires, une nouvelle donne est en train de se jouer : éternel bras de fer entre intégration forcée ou autonomie. Les nomades de Mongolie auront, ces prochaines années, à faire ou à subir des choix décisifs…